Quels sont les effets du tabagisme sur le système immunitaire ?

Le tabagisme nuit au système immunitaire. Le tabac affaiblit non seulement les défenses immunitaires des fumeurs, mais aussi celles de son entourage qui subit le tabagisme passif. Il diminue la capacité du système immunitaire à résister aux agents pathogènes et aux substances nocives.

La fumée contient des substances nocives comme le goudron, la nicotine, le formaldéhyde, l’acroléine, l’acétaldéhyde, le monoxyde de carbone et le benzène. Et cette liste n’est même pas complète. Le tabac affecte donc l’efficacité des cellules immunitaires. Leur capacité à attaquer les agents pathogènes diminue.

De plus, les fumeurs ont plus de substances inflammatoires qui pénètrent dans leurs poumons. Et celles-ci peuvent endommager les tissus. Les fumeurs peuvent ainsi développer des affections chroniques comme la bronchite : une inflammation des conduits qui apportent l’air dans les poumons. À long terme, le tabagisme peut causer des maladies beaucoup plus graves comme l’emphysème pulmonaire qui entraîne une baisse de capacité des poumons, la bronchopneumopathie chronique obstructive et le cancer du poumon.

Pour arrêter de fumer, le plus tôt sera le mieux. Mais mieux vaut tard que jamais ! L’arrêt du tabac est bénéfique pour la santé sous plusieurs aspects, y compris celui du système immunitaire. Les globules blancs recommencent à mieux fonctionner et l’inflammation dans les poumons diminue. En conséquence, la toux se réduit progressivement et le mucus est évacué des voies respiratoires. En résumé : l’arrêt du tabac améliore l’immunité.

En fonction de l’état de santé général du fumeur, entre autres facteurs, l’arrêt du tabac produit des effets visibles plus ou moins rapidement. Mais, dans tous les cas, il est judicieux d’arrêter de fumer !